Nous avons déjà rapporté des incidents de vente de QR codes vaccinaux sur le dark net dès le mois d\’avril 2021, mais ces incidents comme tout ce qui est \”dark web\” ne forment qu\’une infime partie du traffic mondial d\’usurpation de tests de dépistage et de certificats vaccinaux.
Depuis ses débuts, l\’internet de surface (grace à notamment des protections comme l\’article 230, Communication Decency Act ) héberge 95% de la cybercriminalité, et notamment vol d\’identité de tout genre, demandes de rançon et traffic humain. Évidemment, l\’internet de surface est aussi un terrain propice pour la commercialisation de passeports vaccinaux.
Grace à la collaboration indispensable de soignants et autres travailleurs de la santé qui ont un accès privilégié aux données personnelles des patients vaccinés et qui se livrent à des collectes, utilisations et partages illégaux, on peut constater l\’émergence de combines criminelles de plus en plus ingénieuses de vol d\’identité des vaccinés (data harvesting).
Alternativement, et de façon encore plus alarmante, comme dans le cas à l\’étude, certains travailleurs de la santé chargés d\’administrer des vaccins vont jusqu\’à émettre des certificats vaccinaux à des patients non vaccinés moyennant une contrepartie de 500 euros, c\’est-à-dire ils prennent les rendez-vous, n\’administrent aucun vaccin et émettent des certificats. Ces certificats et leurs QR codes entrent dans les registres officiels de la santé publique.
Cette combine particulière ne nécessite aucun vol d\’identité, car il s\’agit d\’une transaction purement consensuelle entre patients non-vaccinés et travailleurs de la santé. C\’est en quelque sorte la définition de crime sans victime. Vu la complicité des patients non-vaccinés, personne ne se plaint aux autorités et le business prospère
N\’eut-été une campagne publicitaire bien visible sur Amazon et Snapchat, il y a peu de chances que ce réseau se serait fait prendre. Les experts estiment que plusieurs milliers de telles transactions échappent aux autorités.
Il faut absolument pénaliser, taxer, censurer et même bloquer, toutes les plateformes de Big Tech populaires qui facilitent le vol d\’identité des vaccinés et qui permettent aux réseaux de crime organisé de solliciter des travailleurs de la santé, de faire du marketing de transactions illégales et de prendre de l\’ampleur.